WORKING HOLYDAYS 2010

WORKING HOLYDAYS 2010

Saison de production artistique, de Juillet à Octobre 2010 :
Résidences, expositions, performances
Centre Culturel Pekarna, KIBLA MMC, Umetnostna Galerija Maribor, Slovénie
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Avec les artistes et les œuvres de : Maxime Berthou, Rémi Bragard, Gilles Desplanques, Paul Destieu, Anne-Valérie Gasc, Luce Moreau, Rafael Rozendaal, Pascual Sisto

Depuis près de cinq ans, la saison estivale est une période particulièrement féconde pour l’association marseillaise OTTO-Prod. Alors que le mois d’août est souvent synonyme de pause pour le monde de l’art, il se transforme pour l’association en un moment d’intense activité : les lieux désertés deviennent des laboratoires de création, des terrains d’expérimentation dont l’association peut avoir l’usage exclusif.

Au fil des années, ce mode de fonctionnement est devenu une véritable méthode de travail. C’est pourquoi OTTO-Prod a choisi d’officialiser cette approche en lançant cette première Saison de production artistique intitulée Working Holidays.

For nearly five years, the summer season has been a particularly fruitful period for the Marseille-based association OTTO-Prod. While August is often seen as a quiet time in the art world, it becomes, for the association, a moment of intense activity: temporarily vacated venues are transformed into creative laboratories and spaces for experimentation, often made available for the association’s exclusive use.

Over the years, this working pattern has evolved into a fully-fledged methodology. That is why OTTO-Prod has chosen to formalize this approach by launching its first official artistic production season, entitled Working Holidays.

Résidence DÉCOMPOSITION avec Luce Moreau,
au Centre culturel Pekarna, Maribor, Slovénie, du 1er au 31 juillet 2010

Dans le cadre du programme Working Holidays, OTTO-Prod accueille Luce Moreau, tout au long du mois de juillet 2010, pour une résidence artistique au Centre culturel Pekarna à Maribor, Slovénie.

L’artiste invitée, Luce Moreau, photographe basée à Marseille, mènera un projet intitulé Décomposition. Pendant les 30 jours de résidence, elle explorera la lumière en tant qu’élément fondamental du médium photographique. Son travail s’articulera autour de différents axes : les lois physiques qui régissent la lumière, sa portée symbolique et mystique, ainsi que ses représentations formelles.

Cette résidence est produite par OTTO-Prod et co-produite par le Centre culturel Pekarna Magdalenske Mreže en partenariat avec NIKON Slovénie.
Projet Lauréat Mécènes du Sud 2010

Residency “DÉCOMPOSITION” with Luce Moreau at Pekarna Cultural Centre, Maribor, Slovenia – July 1st to 31st, 2010

As part of the Working Holidays program, OTTO-Prod is hosting Luce Moreau for a month-long artist residency at the Pekarna Cultural Centre in Maribor, Slovenia, during July 2010.

Invited artist Luce Moreau, a Marseille-based photographer, will carry out a project entitled DÉCOMPOSITION. Over the 30-day residency, she will explore light as a fundamental element of the photographic medium. Her work will focus on several key areas: the physical laws governing light, its symbolic and mystical significance, and its formal representations.

This residency is produced by OTTO-Prod and co-produced by Pekarna Magdalenske Mreže Cultural Centre avec le soutien de NIKON Slovenia.
Selected Project – Mécènes du Sud 2010

Résidence et exposition de l’installation NADAL à KIBLA de Paul Destieu,
KIBLA MMC, Maribor, Slovénie, du 15 août au 11 septembre 2010

Dans le cadre de la saison artistique estivale Working Holidays et de la plateforme Intermedia, le Centre d’art Kibla & OTTO-Prod invite Paul Destieu pour y développer une nouvelle version de l’installation NADAL de l’artiste Paul Destieu.

Du 15 août au 3 septembre, durant sa résidence à Maribor, Paul Destieu développera une création mêlant sport, art et architecture. Cette intervention prend la forme d’un jeu de rebonds frénétiques et de trajectoires de balles de tennis soigneusement calibrées, générés par plusieurs lanceurs automatiques. Ce dispositif, conçu pour un espace architectural spécifique emprunte son nom au célèbre champion de tennis, en référence à ses performances extrêmes.

Une co-production de KIBLA MMC et d’OTTO-Prod.
Projet Lauréat Mécènes du Sud 2010

Residency and Exhibition of the Installation NADAL at KIBLA by Paul Destieu at KIBLA MMC, Maribor, Slovenia – August 15th to September 11th, 2010

As part of the summer Working Holidays art season and the Intermedia platform, the KIBLA Art Centre and OTTO-Prod are inviting Paul Destieu to develop a new version of his installation NADAL.

From August 15th to September 3rd, during his residency in Maribor, Paul Destieu will develop a work that merges sport, art, and architecture. The installation takes the form of a game of frenzied rebounds and carefully calibrated tennis ball trajectories, generated by multiple automatic launchers. This setup, designed for a specific architectural space, borrows its name from the famous tennis champion, in reference to his extreme performances.

A co-production by KIBLA MMC and OTTO-Prod.
Selected Project – Mécènes du Sud 2010

Exposition collective GET WET,
Umetnostna Galerija Maribor, Slovénie, du 10 septembre au 10 octobre 2010

Avec : Maxime Berthou, Rémi Bragard, Gilles Desplanques, Paul Destieu, Anne-Valérie Gasc, Luce Moreau, Rafael Rozendaal, Pascual Sisto

GET WET est une exposition collective proposée par OTTO-Prod durant la saison estivale à Umetnostna Galerija Maribor (UGM). Pour cette première collaboration, OTTO-Prod réunit des artistes accompagnés dans le cadre de ses programmes de résidence et de production en art contemporain, en France et en Slovénie.

L’exposition GET WET propose un regard multiple sur une thématique aussi vaste qu’actuelle : l’eau. À l’aube d’une époque marquée par la nécessité de préserver les ressources, les œuvres réunies ici expriment des sensibilités diverses autour d’une célébration assumée de cet élément vital. Cette sélection de travaux explore librement les imaginaires liés à l’eau et la célèbre comme bien commun. L’exposition compose une sorte de collection de fantasmes aquatiques, dans laquelle l’état liquide retrouve sa nature généreuse, fluide et expansive. Le titre GET WET, qui sonne d’abord comme un impératif, évoque autant la joie d’une fête débridée que les plaisirs de l’immersion.

L’exposition est co-produite par la UGM et OTTO-Prod.
Projet Lauréat Mécènes du Sud 2010

Group Exhibition GET WET,
Umetnostna Galerija Maribor, Slovenia – September 9th to October 10th, 2010

With: Maxime Berthou, Rémi Bragard, Gilles Desplanques, Paul Destieu, Anne-Valérie Gasc, Luce Moreau, Rafael Rozendaal, Pascual Sisto

GET WET is a group exhibition presented by OTTO-Prod during the summer season at Umetnostna Galerija Maribor (UGM). For this first collaboration, OTTO-Prod brings together artists supported through its contemporary art residency and production programs in France and Slovenia.

The exhibition offers multiple perspectives on a theme as vast as it is timely: water. At the dawn of an era marked by the urgent need to preserve natural resources, the works gathered here reflect diverse sensibilities in a bold celebration of this vital element. The selection of artworks freely explores water-related imaginaries and celebrates water as a common good. The exhibition forms a kind of collection of aquatic fantasies, where the liquid state regains its generous, fluid, and expansive nature. The title GET WET, which at first sounds like a command, evokes both the joy of wild celebration and the pleasure of immersion.

The exhibition is co-produced by UGM and OTTO-Prod.
Selected Project – Mécènes du Sud 2010

Working Holidays 2010 est réalisé grâce au soutien des partenaires :
Centre culturel Pekarna, UGM, KIBLA MMC, Mécènes du Sud, CulturesFrance, Ville de Marseille et de Maribor, Marseille Expos, l’Institut Français Slovénie et NIKON Slovénie

Working Holidays 2010 is supported by:
Pekarna Magdalenske Mreže, UGM, KIBLA MMC, Mécènes du Sud, CulturesFrance, City of Marseille and City of Maribor, Marseille Expos, French Institute Slovenia and NIKON Slovenia

Résidence DÉCOMPOSITION avec Luce Moreau

Résidence réalisée avec le soutien de NIKON Slovénie. Projet Lauréat Mécènes du Sud 2010
Residence supported by NIKON Slovenia. Selected Project – Mécènes du Sud 2010

Landmarks – Luce Moreau
Production : OTTO-Prod

FRAM de la série LANDMARKS, photographie impression numérique, 110 x 73 cm, Luce Moreau, 2010 – FRAM from the series LANDMARKS, digital print photograph, 110×73 cm, Luce Moreau, 2010.

JAZBINE de la série LANDMARKS, photographie impression numérique, 110 x 73 cm, Luce Moreau, 2010 – JAZBINE from the series LANDMARKS, digital print photograph, 110×73 cm, Luce Moreau, 2010

LANDMARKS est un projet d’anamorphose lumineuse mise en place dans les paysages vallonnés de la campagne slovène, autour de Maribor. Après avoir choisi dans le paysage un point de vue auquel elle restera fidèle, l’artiste, aidée de son équipe, installe selon des marques préalablement établies des systèmes de mirroirs qui réflechissent les rayons du soleil en direction de l’objectif.

Des formes géométriques diverses et génériques émergent alors d’un banal paysage : rectangle homothétique au cadre de l’image, diagonale joignant les deux extrémités. Les zones réfléchies dans le paysage sont comme autant de zones de résistance ; la lumière du soleil, dans son inclinaison naturelle, est ainsi déviée et par là-même transformée en signal. La relation entre la source de lumière et le photographe devient un dialogue privilégié, dont la lecture n’est possible que depuis le point de vue initialement choisi.

Remerciements : Merci à Paul Destieu, Moo Maxime Berthou, Fanny Pitman et tout·es les porteur·euses agiles de miroirs, français·es et slovènes Julien Toulze, Vesna Printemps, Mateja, Chen, Elise, Toons et Léva. Merci à (Zupnija Fram) Franc Dermol, Nina Zamolo et Ales Brezocnik.

LANDMARKS is a light anamorphosis project set in the rolling landscapes of the Slovenian countryside, around Maribor. After selecting a viewpoint in the landscape to which she remains faithful, the artist, assisted by her team, installs mirror systems according to pre-established markers that reflect the sun’s rays toward the camera lens.

Various generic geometric shapes then emerge from an ordinary landscape: a rectangle proportional to the frame of the image, a diagonal linking opposite corners. The reflected areas in the landscape become zones of resistance; the sunlight, in its natural inclination, is thus deflected and thereby transformed into a signal. The relationship between the light source and the photographer becomes a privileged dialogue, which can only be interpreted from the originally chosen viewpoint.

Acknowledgements: Paul Destieu, Moo Maxime Berthou, Fanny Pitman and to all the dedicated and agile mirror bearers from France and Slovenia Julien Toulze, Vesna Printemps, Mateja, Chen, Elise, Toons et Léva. Zupnija Fram : Franc Dermol, Nina Zamolo et Ales Brezocnik.

KALSE, signal 1/2/3/4/5,  de la série LANDMARKS, photographie impression numérique,
110 x 73 cm, Luce Moreau, 2010
KALSE, signal 1/2/3/4/5,  from the series LANDMARKS, digital prints photographs,
110×73 cm, Luce Moreau, 2010

DOCUMENTATION & MAKING OF

Après avoir choisi un point de vue auquel elle restera fidèle et selon des marques préalablement établies sur le moniteur de l’appareil, l’artiste guide l’équipe complice de porteur·euses de miroirs. Une fois en place, ils chercheront le bon angle pour permettre aux rayons du soleil de réfléchir en direction de l’objectif.

Un scintillement aux figures géométriques diverses et génériques émerge alors du paysage quotidien : rectangle homothétique au cadre de l’image, diagonale joignant les deux extrémités, ligne d’horizon. Les zones réfléchies dans le paysage sont comme autant de zones de résistance ; la lumière du soleil, dans son inclinaison naturelle, est ainsi déviée et par là même transformée en signal. Le dialogue entre la source de lumière – le soleil – et le photographe devient privilégié, car uniquement accessible depuis le point de vue initialement choisi. 

After selecting a viewpoint to which she will remain faithful, and based on markers previously established on the camera monitor, the artist guides the collaborative team of mirror bearers. Once in position, they will seek the right angle to allow the sun’s rays to reflect toward the lens.

A flicker with various generic geometric shapes then emerges from the everyday landscape: a rectangle proportional to the frame of the image, a diagonal joining two opposite corners, the horizon line. The reflected areas within the landscape become zones of resistance; the sunlight, in its natural inclination, is thus deflected and thereby transformed into a signal. The dialogue between the light source — the sun — and the photographer becomes privileged, as it is only accessible from the initially chosen viewpoint.

Systèmes multiples – Luce Moreau
Production : OTTO-Prod


Systèmes multiples, installation photographique, miroirs, trépieds, dimensions variables, Luce Moreau, 2010 – Vue de l’installation, Hladilnica, Centre Culturel Pekarna


Systèmes multiples, Photographic installation, mirrors, tripods, variable dimensions, Luce Moreau, 2010Installation view, Hladilnica, Cultural Centre Pekarna

Outre un miroir servant de plan, l’installation photographique Systèmes Multiples n’est faite que de lumière et d’obscurité. Un processus de sténopé (ouvert sur l’extérieur de la galerie) y est démultiplié, offrant une vision surnaturelle, mais en temps réel, de notre ciel et de son astre solaire. Tout comme le projet Landmarks développé en parallèle, Systèmes Multiples oppose une économie de moyens (lumière, miroirs) à un résultat spectaculaire appelant à la contemplation. 

L’installation – dont l’expérience se base sur la diversité des paysages célestes (eux-même basés sur l’instabilité météorologique) – était observable tous les jours de 17h00 à 18h30 sur rendez-vous. 

In addition to a mirror serving as a surface, the photographic installation Systèmes Multiples consists solely of light and darkness.
A pinhole process (open to the outside of the gallery) is multiplied within the installation, offering a supernatural yet real-time vision of our sky and its solar star. Much like the Landmarks project developed in parallel, Systèmes Multiples contrasts a minimal use of means (light, mirrors) with a spectacular result that invites contemplation.

The installation – whose experience is rooted in the diversity of celestial landscapes (themselves based on meteorological instability) – was viewable daily from 5:00 PM to 6:30 PM by appointment.

SORTIE DE RÉSIDENCE & RESTITUTION : MERCREDI 18 AOÛT 2010, À PARTIR DE 17H
GALERIE HLADILNICA, CENTRE CULTUREL PEKARNA, MARIBOR, SLOVÉNIE
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DECOMPOSITION – Luce Moreau

WEDNESDAY, AUGUST 18TH 2010, 5P.M., GALLERY HLADILNICA, CULTURAL CENTRE PEKARNA, MARIBOR, SLOVENIARESIDENCE RESTITUTION BY LUCE MOREAU

RÉSIDENCE & EXPOSITION : DU 3 AU 11 SEPTEMBRE 2010 VERNISSAGE : VENDREDI 3 SEPTEMBRE, 19H, À KIBLA MMC, MARIBOR, SLOVÉNIE
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NADAL AT KIBLA – Paul Destieu

Projet Lauréat Mécènes du Sud 2010

RESIDENCE & EXHIBITION: FROM SEPTEMBER 3RD TO 11TH, 2010 – OPENING: FRIDAY, SEPTEMBER 3RD AT 7 PM, KIBLA MMC, MARIBOR, SLOVENIA
NADAL AT KIBLA – PAUL DESTIEU

Selected Project – Mécènes du Sud 2010

NADAL at KIBLA
Vue de l’installation, superposition de photogrammes numériques, impression numérique – Installation view, Layered Digital Stills, Digital Print, Paul Destieu, 2010

Dans le cadre de la Plateforme Intermedia et de la Saison de production Working Holidays organisée par OTTO-PROD, le Centre d’Art Multimédia Kibla présente le projet NADAL de l’artiste Paul Destieu.

Pendant deux semaines, l’artiste est invité à créer et adapter une nouvelle version du projet NADAL en sous la forme d’une installation in situ dans l’espace de la galerie KIBELA.

Son projet explore les frontières entre sport, architecture et art, s’appuyant sur une confrontation de codes issus de pratiques urbaines (comme le parkour et le roof soccer), des jeux vidéo et des cultures robotiques. L’œuvre occupe l’espace de la galerie KIBELA et propose une activation physique de l’aire d’exposition.

Elle emprunte son titre au célèbre champion de tennis pour mettre en scène avec une pointe d’humour, un « jeu » sans fin évoquant un bug mécanique — une boucle fermée où les machines n’interagissent plus qu’entre elles.

La structure de l’installation est composée de deux arches se faisant face, guidant le spectateur le long d’un circuit orthogonal autour d’un relais continu de balles de tennis. Quatre robots lanceurs sont intégrés à ces structures et éjectent les balles à travers l’espace de la galerie. Les balles sont réceptionnées pour être automatiquement renvoyées vers la machine opposée — créant ainsi un système fermé en mouvement perpétuel.

Within the framework of the Intermedia Platform and the Summer Art Season Working Holidays by OTTO-PROD, the Multimedia Art Center Kibla presents the project NADAL by the artist Paul Destieu.

Over the course of two weeks, the artist is invited to create and adapt a new iteration of his project NADAL as a site-specific installation within the space of Gallery KIBELA.

His project explores the boundaries between sport, architecture, and art, drawing on a confrontation of codes from urban practices (such as parkour and roof soccer), video games, and robotic cultures. The piece occupies the space of Gallery KIBELA and proposes a physical activation of the exhibition area.

The work borrows its title from a famous tennis champion with a touch of humour and stages an endless « game » that resembles a mechanical bug — a closed loop where machines interact solely with one another.

The installation’s structure is composed of two facing arches, which guide the viewer along an orthogonal circuit around a continuous relay of tennis balls. Four launching robots are embedded within the structures ejecting balls across the gallery’s space. The balls are caught and automatically redirected back to the opposing machine — creating a closed system of perpetual motion.

Commissaires : Maja Vuksanović & Aleksandra Kostič
Remerciements : Luce Moreau, Monsieur Moo, Colson Wood, Kiblas’s Team, Simon Sedmak, Peter Tomaž Dobrila, Aleksandra Kostič
Crédits photographiques : Matjaz Wenzel, Luce Moreau and Boštjan Lah

Curators: Maja Vuksanović & Aleksandra Kostič
Acknowledgements: Thanks to Luce Moreau, Monsieur Moo, Colson Wood, Kiblas’s Team, Simon Sedmak, Peter Tomaž Dobrila, Aleksandra Kostič
Photo credits: Matjaz Wenzel, Luce Moreau and Boštjan Lah

NADAL at KIBLA, Paul Destieu, 2010
Vues d’exposition – Exhibition views

NADAL at KIBLA, Paul Destieu, 2010
Vernissage – Documentation of the opening

Résidence et mise en place de l’installation NADAL at KIBLA, Paul Destieu, 2010
Documentation of residence and and setting up of the installation NADAL at KIBLA


GET WET
Exposition collective – Group show

Umetnostna Galerija Maribor, Slovénie – Slovenia
Du 10 septembre au 10 octobre 2010 – September 10th to October 10th, 2010
Vernissage : vendredi 9 septembre 2010 à 19h00 – Opening: Friday September 9th 2010, starting at 7 pm.
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Avec – with: Maxime Berthou, Rémi Bragard, Gilles Desplanques, Paul Destieu, Anne-Valérie Gasc, Luce Moreau, Rafael Rozendaal, Pascual Sisto

GET WET est une exposition collective proposée par OTTO-Prod durant la saison estivale à Umetnostna Galerija Maribor (UGM). Pour cette première collaboration, OTTO-Prod réunit des artistes accompagnés dans le cadre de ses programmes de résidence et de production en art contemporain, en France et en Slovénie.

L’exposition GET WET propose un regard multiple sur une thématique aussi vaste qu’actuelle : l’eau. À l’aube d’une époque marquée par la nécessité de préserver les ressources, les œuvres réunies ici expriment des sensibilités diverses autour d’une célébration assumée de cet élément vital. Cette sélection de travaux explore librement les imaginaires liés à l’eau et la célèbre comme bien commun. L’exposition compose une sorte de collection de fantasmes aquatiques, dans laquelle l’état liquide retrouve sa nature généreuse, fluide et expansive. Le titre GET WET, qui sonne d’abord comme un impératif, évoque autant la joie d’une fête débridée que les plaisirs de l’immersion.

Commissaires : OTTO-Prod & Simona Vidmar
Remerciement : Equipe d’UGM, Pekarna M.M., Matej Decko, Simona Vidmar
L’exposition est co-produite par la UGM et OTTO-Prod.
Projet Lauréat Mécènes du Sud 2010

GET WET is a group exhibition presented by OTTO-Prod during the summer season at Umetnostna Galerija Maribor (UGM). For this first collaboration, OTTO-Prod brings together artists supported through its contemporary art residency and production programs in France and Slovenia.

The exhibition offers multiple perspectives on a theme as vast as it is timely: water. At the dawn of an era marked by the urgent need to preserve natural resources, the works gathered here reflect diverse sensibilities in a bold celebration of this vital element. The selection of artworks freely explores water-related imaginaries and celebrates water as a common good. The exhibition forms a kind of collection of aquatic fantasies, where the liquid state regains its generous, fluid, and expansive nature. The title GET WET, which at first sounds like a command, evokes both the joy of wild celebration and the pleasure of immersion.

Curators : OTTO-Prod & Simona Vidmar
Acknowledgements: Team at UGM, Pekarna M.M., Matej Decko, Simona Vidmar
The exhibition is co-produced by UGM and OTTO-Prod.
Selected Project – Mécènes du Sud 2010

MAXIME BERTHOU (Monsieur Moo)

NAUFRAGE
Vue de la performance publique Naufrage, tirage numérique & vidéo, 100 cm x 80 cm, 2008

Naufrage est une performance mêlant vidéo, sculpture et événement public. Le projet met en scène un homme et une femme à la dérive sur un radeau de survie constitué de 7,2 tonnes de glace. Le public est invité à assister à la lente fonte du radeau, en contraste saisissant avec l’ampleur logistique et cinématographique nécessaire à la réalisation de l’œuvre.

Monsieur Moo propose ici une mise en scène à la croisée de la performance publique et de l’installation, interrogeant les liens entre le spectateur, les protagonistes et la complexité d’un tel projet. La vidéo, co-réalisée avec Cathy Weyder, recentre l’attention sur les personnages, permettant d’approfondir la dimension dramatique de l’action.

La photographie de Monsieur Moo capture quant à elle le moment suspendu précédant l’embarquement des deux naufragés sur le radeau déjà en cours de fonte : le lancement d’un projet au destin prédéterminé.

NAUFRAGE
View of the public performance Naufrage, digital print & video, 100cm x 80cm, 2008


Act 1 / Naufrage – September 13th, 2008.
The performance Naufrage is a project which combines video, sculpture and a public event. Naufrage consists of a man and a women who cast away on a life raft made of 7.2 tons of ice. The performance allowed the public to witness the cast aways and the slow melting of the raft in contrast to the huge logistical and cinemagraphic purview necessary to realize the project.


Monsieur Moo’s introduces us to the mise-en-scene and public performance to explore connections between audience, subject and the logistics of such an endeavor. The video produced with his collaborator Cathy Weyder centers subject allowing us a closer look at the drama of the action.

Monsieur Moo’s photography documents the instant just before the two characters board the already melting raft: the launching of a project with a predetermined fate.

GOUTTE A GOUTTE
Évier en acier, eau, plaque électrique, loupe, dimensions variables, 2009

Une carcasse d’évier est assemblée avec une plaque électrique. De temps en temps, le robinet laisse échapper une goutte d’eau qui en tombant sur la plaque brûlante se transforme en une vapeur subtile. Une loupe intégrée au dispositif nous invite à observer ce passage rapide de l’état liquide à l’état gazeux.

GOUTTE A GOUTTE (Drip by Drip)
Steel sink, watter, electric burner, magnifying glass, dimensions variable, 2009

A sink carcass is assembled with an electric burner. From time to time, the faucet releases a drop of water which, falling onto the hot burner, transforms into subtle steam. A magnifying glass integrated into the device invites us to observe this quick transition from liquid to gas.

GILLES DESPLANQUES
Production : OTTO-Prod

U.N. RESCUE, performance (24 heures sur la Drava, trajet en radeau de 1200 mètres). 11 Novembre 2009.
Abri de jardin, tonneaux, antenne satellite, pagaie, ficelle, combinaison néoprène, gilets de sauvetage, chaussettes orange, thermomètre, pain, salami, fromage, bouteille de Rioja, bananes, fléchettes, serviettes, mouchoirs, eau, couteau, sac étanche, lampe de poche, fil de pêche.
Rivière Drava (du pont Glavni most jusqu’au pont Hitra Cesta), Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE
Documentation vidéo de la performance, 5 min, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°1
Photographie de la performance, tirage numérique, Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°2
Photographie de la performance, tirage numérique, Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°3
Photographie de la performance, tirage numérique, Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°4
Photographie de la performance, tirage numérique, Maribor, Slovénie, 2009
Kit de construction du radeau U.N. RESCUE
Encre blanche sur carton noir, 2009

Lors de leur résidence à Maribor en 2009, les artistes Anne-Valérie Gasc et Gilles Desplanques ont adopté un protocole quasi militant, proche d’une stratégie d’attaque ou d’intrusion. Anne-Valérie Gasc a provoqué une explosion sonore, envisagée comme une onde de choc massive et destructrice. Afin d’échapper aux conséquences désastreuses de cette déflagration, Gilles Desplanques a embarqué sur un radeau de fortune aux couleurs des Nations Unies. La performance consistait à fuir le centre-ville en descendant la rivière Drava, traversant les deux ponts principaux avant d’être arrêté par le pont Hitra Cesta.

U.N. RESCUE, performance (24 hours on the Drava, 1200 meters long raft trip). November 11th , 2009.
Garden shed, barrels, tv satellite dish, paddle, string, wetsuit, life vests, orange socks, thermometer, bread, salami, cheese, botttle of Rioja, bananas, darts, napkins, tissues, watter, knife, waterproof bag, flashlight, fishing line. Drava river (From Glavni most until Hitra Cesta most), Maribor, Slovénie, 2009.
U.N. RESCUE
Video documentation of the performance, 5mn, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°1
Photography of the performance, digital print, Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°2
Photography of the performance, digital print, Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°3
Photography of the performance, digital print, Maribor, Slovénie, 2009
U.N. RESCUE Sans titre n°4
photography of the performance, digital print , Maribor, Slovénie, 2009
Construction kit of the raft U.N. Rescue
White ink on black cardboard, 2009

During the residency in Maribor in 2009, the artists Anne-Valérie Gasc and Gilles Desplanques adopted an almost militant protocol similar to an attack or intrusion strategy. Anne-Valerie Gasc created a sound explosion as a massive and destructive shockwave. In order to escape the disastrous consequences of this shockwave, Gilles Desplanques boarded a makeshift raft bearing the colours of the United Nations. The performance consisted of fleeing the center of the city via the Drava river, embarking through the two main bridges before being stopped by the Hitra Cesta bridge.

(RE)MAKE Tutorial, série
La série (RE)MAKE Tutorials est un ensemble de pièces multimédia entièrement composées à partir d’éléments trouvés en ligne, gratuits et accessibles : un logiciel de retouche d’image, une plateforme d’écoute musicale en ligne et des images glanées sur internet.

(RE)MAKE TUTORIAL #1
Œuvre multimédia, version d’essai gratuite de Photoshop 7.0, bande sonore du film Les Dents de la mer disponible sur Deezer, image JPG trouvée sur Google Images, 2009

(RE)MAKE Tutorial #1 est une adaptation low-tech qui revisite l’une des productions cinématographiques les plus traumatisantes d’Hollywood. La mer immobile reprend vie grâce au simple outil de sélection de Photoshop et aux mouvements saccadés de la bande sonore emblématique des Dents de la mer.

(RE)MAKE TUTORIAL #2
Œuvre multimédia, version d’essai gratuite de Photoshop 7.0, image JPG trouvée sur Google Images, 2009

(RE)MAKE Tutorial #2 associe une image arctique générique à une animation rudimentaire pour créer un objet iconique, en hommage au réchauffement climatique.

(RE)MAKE Tutorial, Series
The series (RE)MAKE Tutorials is a collection of multimedia pieces entirely based on free and available found web elements: software for image editing, an online music listening platform and pictures culled from internet.
Photography or video?
These works appear as “works in progress”, accidental propositions, similar to instructions or computering tutorials through their assembling processes.


(RE)MAKE TUTORIAL #1
Multimedia work, Photoshop 7.0 free trial version, online sound track from JAWS on Deezer, JPG available on Google Image, 2009

(RE)MAKE Tutorial #1 is a low tech adaptation which revisits one of the most traumatizing of Hollywood’s cinematic productions. The motionless sea is brought back to life thanks to the simple Photoshop selection tool and the lurching of the iconic JAWS soundtrack.


(RE)MAKE Tutorial #2
Multimedia work, Photoshop 7.0 free trial version, JPG available on Google Image, 2009


(RE)MAKE Tutorial #2 combines a generic Arctic image with rudimentary animation to produce an iconic object as an homage to global warming.

La Fuite
Vidéo en boucle, 2010.

Dans le cadre de l’exposition Get Wet, Gasc Demolition présente la vidéo de l’installation performative réalisée au château d’Avignon, en France, en 2009, La Fuite (The Leak). La performance consistait en l’explosion des fossés d’arrosage situés face au château, une technique utilisée par l es entreprises de démolition pour les destructions de bâtiments. L’explosion crée un mur d’eau entourant l’édifice afin d’empêcher la propagation de la poussière. La vidéo se concentre sur ce moment transitoire où le rideau d’eau modifie le paysage et « efface » la structure historique.

La Fuite
Video in loop, 2010.

Within the framework of the show Get Wet Gasc Demolition presents the video of the performative installation realized at the Avignon castle, France, in 2009, La Fuite (The leak). The performance consisted of the explosion of the watering ditches facing the castle, a procedure used by the engineering company for building demolitions. A wall of water is created by the explosion which surrounds the building in order to prevent the spread of dust. The video focuses on the transitory moment where the water curtain alters the landscape and « erases » the historical structure.

Venice Prom Time
2007, série de photographies argentiques numérisées (format moyen), tirages couleur, 5 pièces, 70 cm x 70 cm chacune

Venice Prom Time est une série de portraits détournés de leurfonction première. Inspirée du travail des portraitistes de la haute société, ce travail se moque des enjeux sociaux liés à ce type de représentation, dont l’objectif est d’offrir au modèle une image destinée à durer éternellement. « Les descendants doivent pouvoir identifier les ancêtres qu’ils n’ont jamais connus et retrouver les traits dominants de leur race » (La Peinture Mondaine, P. Chaleyssin). La vie mondaine est ici violée par une intervention soudaine dans le portrait, masquant le visage – et donc l’identité – du modèle.
Le masque, en surgissant dans le portrait sans en altérer la préciosité ni l’attitude du modèle, donne accès à la réalité d’une manière plus abstraite.

Venice Prom Time
2007, series of digitized silver film (medium fomat) photographs, colorprint, 5 pieces, 70 cm x 70 cm each

Venice Prom Time is a series of portraits diverted from their orignal purpose. Inspired by the work of high society portraitists, it mocks what is socially at stake in this kind of representation, which is to give to the sitter an image lasting eternal. “Descendants should be able to identify the ancestors they have never known and find the dominant features of their race” (La Peinture Mondaine, P. Chaleyssin). The high society life is violated by a sudden intervention into the portrait masking the face, and thus the identity, of the model.
The mask, by erupting in the portrait without changing its preciosness or the countenance of the model, gives access to reality through a more abstract way.


Hot Doom
Site web, 2009

Hot Doom
Website 2009



Once Over Lightly
2010, vidéo en boucle sur un seul canal

Vidéo d’un paysage exposant un étang tranquille perturbé par une soudaine pluie de pierres qui tombent à l’unisson dans l’eau.

Once Over Lightly
2010, Single channel video loop

Video of a landscape depicting a quiet pond disrupted by a sudden bombardment of stones that fall in unison into the water.



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