CO-MUTATIONS

CO-MUTATIONS
PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN EN VALLÉE DU LOT

AVEC LES ARTISTES – with the artists:

PAUL DESTIEU, QUENTIN DESTIEU, JÉRÔME FINO, SYLVAIN HUGUET, GRÉGOIRE LAUVIN, YANN LEGUAY, ÉMILIEN LEROY, LUCE MOREAU, MARIE-LUCE NADAL, COLLECTIF ONE LIFE REMAINS, ARNAUD RIVIÈRE, GÉRAUD SOULHIOL, COLSON WOOD + FRANZ WEST

DU 02 JUILLET AU 03 SEPTEMBRE 2017 – FROM JULY 02 to SEPTEMBER 03 2017

 

Coproduction – Coproduced by : MAGCP Maison des arts George et Claude Pompidou | Lab GAMERZ | OTTO-Prod
En partenariat avec – In partnership with: Les Abattoirs – FRAC OCCITANIE Toulouse et le CNC – DICREAM

Crédits photographiques – Photo credits: Yohan Gozard

La vallée du Lot poursuit sa transformation estivale et flirte cette année avec la science-fiction. Les artistes invités, familiers des pratiques numériques, déploient un immense terrain de jeux et de stratégies critiques à l’échelle de la vallée. Au centre d’art, des œuvres créées ce printemps en résidences, et d’autres plus anciennes, sont associées à une installation historique Auditorium de Franz West (1947-2012), prêtée par le Centre Pompidou pour célébrer ses 40 ans. Entre tangible et intangible, analogique et digital, nature et technologie, les artistes fabriquent des récits fictionnels, voire science-fictionnels. À travers ces aventures, ils cherchent à donner une réelle dimension humaine aux questions très contemporaines du bien commun — la connaissance, les technologies, l’écologie. Ils se saisissent de ces enjeux pour développer des utopies pirates et poétiques. Co-Mutations vise ainsi à démystifier la relation aux machines, à mesurer l’impact de ces technologies sur le développement de nos sociétés et de nos imaginaires.


Commissaires : Martine Michard + Paul et Quentin Destieu

The Lot valley continues its summer mutation and shifts towards the verge of science fiction. The artists invited this year are used to working with digital devices and means. Theirs is a playful and challenging field of practice. Take a walk, hop on a bicycle or in your car and discover works set in gorgeous landscapes from Cajarc to Saint-Cirq Lapopie. A masterpiece created by Franz West Auditorium is our contribution to Centre Pompidou’s 40th birthday. It is the place you’ll listen to the works of the young artists we invited. They all took a grasp of the territory and re interpreted its history thanks to modern devices – green energies, audio streaming, geolocation, robots, video games. They used their craftsmanship to create an ensemble of installations that blend popular culture and modern issues. They also question media and favour collaborative work and artistic experiments, in order to create fiction. Co-Mutations tries to demystify our relationship to machines, to measure the impact of these technologies on the development of our societies and our imagination.


Curators: Martine Michard + Paul et Quentin Destieu

LE PARCOURS

CAJARC / CENTRE D’ART – MAGCP

Paul Destieu, Quentin Destieu, Direct Out, Sylvain Huguet, Grégoire Lauvin, Yann Leguay, Luce Moreau, Marie-Luce Nadal, One Life Remains, Géraud Soulhiol, Franz West


L’exposition rassemble des pièces de chaque artiste. Plusieurs sont antérieures à leur séjour en résidence aux Maisons Daura à Saint-Cirq Lapopie, d’autres ont été conçues et produites depuis le printemps. Toutes contribuent à ce partage des subjectivités quant au territoire et à l’idéal collectif des technologies numériques. Les artistes, qui ont travaillé sans prédéterminer le résultat – c’est le sens même d’une co-mutation – développent des expériences singulières pour explorer notre condition et notre écosystème. Les influences réciproques entre le tangible et l’intangible, l’analogique et le digital, la nature et la technologie contribuent ici à fabriquer des récits fictionnels, voire science-fictionnels. À travers cette aventure, ils cherchent à donner une dimension humaine aux questions contemporaines du bien commun — la connaissance, les technologies, l’écologie. Ils se saisissent de ces enjeux à la façon d’une « zone d’autonomie temporaire »* ou peuvent se jouer des utopies pirates et poétiques.
Ainsi, Géraud Soulhiol suppose à priori que la pratique artistique et le territoire sont des objets mutants. Il confronte son travail de dessin à la tentative de compréhension de l’espace de la vallée du Lot, en deux séries d’images entremêlées qui composent une sorte de cartographie.
Usant des capacités d’ubiquité des nouvelles technologies, Grégoire Lauvin nous fait voyager par des sons captés en temps réel dans la vallée et à travers le monde entier.
Passionnée de météorologie, Marie-Luce Nadal présente une trace vidéo de la performance du vernissage où elle s’attache à faire pleurer les nuages. D’autres vidéos réfèrent à des expériences de laboratoire, où l’artiste cherche à capturer l’aérien, à posséder l’insaisissable, dans une quête prométhéenne : maîtriser les éléments et pouvoir les reproduire.
En opposition à l’incontestable ordre naturel des choses, Luce Moreau induit un comportement déviant chez les abeilles ou chez les chenilles processionnaires, à qui elle donne à coloniser respectivement des architectures utopiques ou un anneau de Mœbius.
La relation au jeu et à l’interactivité, devenue une donnée incontournable de la mise en œuvre du processus créatif, fait résonner ce qui fait notre « comme-un », en terme d’usage et de compréhension du monde.
Paul Destieu soumet un film de Tai-Chi à un procédé de compression qui modifie son encodage et génère une déstructuration volontaire du contenu. Seuls, les mouvements du personnage permettent de révéler l’espace environnant.
Quentin Destieu agit en artiste activiste quand il maraboute le portrait de l’inventeur de l’imprimante 3D, qui en a figé le processus collectif en posant un brevet sur une recherche collaborative de toute une cyber-communauté.
En duo avec Sylvain Huguet, ils fondent des déchets électroniques et façonnent des outils archaïques avec ces métaux rebuts, renversant ainsi les marqueurs de l’évolution technique en usage depuis la Préhistoire.
Yann Leguay grave sur la pierre des icônes d’outils informatiques et peut aller jusqu’à les disperser dans le paysage, invitant à une archéologie du futur.
Dans une esthétique minimale, inspirée par Malévitch et le suprématisme, One Life Remains propose un jeu sur téléphone cellulaire. Il s’agit d’empiler des blocs le plus haut possible, avec des ressources limitées qui font que le joueur ne pourra en voir la fin de son vivant.








The exhibition at the centre itself features all the artists. Some works were created before the artists’ residences at Maisons Daura in Saint-Cirq Lapopie, others were made in springtime. They all have in common a personal vision of the territory and a collective ideal of digital technologies. The artists worked without pre-determining what the result would be – the very meaning of a “ co-mutation ” – and have been developing experiences that help explore our condition and ecosystem. Mutual influences between the tangible and the intangible, the analogue and the digital, nature and technology, help create fiction, even science fiction. This “ back to basics ” approach gives a genuine human touch to very contemporary issues — knowledge, technologies, environment. They grasp it as if it were a “ temporary autonomous zone ” staging poetical utopia.
Géraud Soulhiol assumes that art and territory are mutating objects. He confronts his work to the attempts to comprehend the Lot valley with a series of tangled images hanging like a map and a cloud. Grégoire Lauvin uses the new technologies’ ubiquity to take us to several places of the valley and of the whole world with his found sounds.
Marie-Luce Nadal is keen on meteorology. She recorded her performance where she tried to make the clouds cry during the opening of the exhibition. Other videos reference experiments in a laboratory where she tried to seize what can’t be seized, in a sort of promethean quest – mastering elements in order to re-create them.
As opposed to the unquestionable natural order of things, Luce Moreau introduces a devious pattern on bees or caterpillars so they colonize utopian architectural ensembles or a Mobius strip.
A playful and interactive quality has become mandatory to the creative process. It echoes what makes us one in our use and comprehension of the world.
Paul Destieu compressed a Tai-Chi movie so that its code is changed and its content de-structured. The character’s sole movements enable to reveal the surrounding environment.
Quentin Destieu is an activist artist as he tries to act as a marabout on the 3D printer inventor’s portrait – he froze its collective process with a patent on a collaborative research from the whole cyber-community.
He with Sylvain Huguet melt electronic components and create archaic tools with waste metal, in contradiction with traditional technical evolution prevailing since prehistorical times.
Yann Leguay engraves digital tools icons on stone. He then disseminates them in nature so future generations can find them.
Inspired by Malevich’s and suprematism’s minimalist approach, One Life Remains proposes a game on cellular phone – blocks need to be piled up thanks to unlimited resources, making it impossible to reach the end of the game.
Direct Out trio examines urban space the way graffiti artists do and offer an acoustic interpretation of environment.
Franz West’ Auditorium features his works and invites us to sit, relax, talk, measure art’s transformations and discuss the issues raised by these co-mutations.





GÉRAUD SOULHIOL
LES PLONGÉES
MINIATURES SUR PORCELAINE MINIATURES GOUACHE, 2017
LES PROJECTIONS, NATURE MÉCANISÉE
DESSINS SOUS CADRE, 2017


QUENTIN DESTIEU
MARABOUTAGES 3D
INSTALLATION, IMPRESSIONS 3D, 2017

GRÉGOIRE LAUVIN
SOUNDMAP LOCUS SONUS
CARTE INTERACTIVE, 2006-2017

SYLVAIN HUGUET & QUENTIN DESTIEU
REFONTE
SCULPTURES, 2014-2015

MARIE-LUCE NADAL
FAIRE PLEURER LES NUAGES
VIDÉO, 2017
PAYSAGE DE PLOMB
LES CIEUX DU PMMH
FIAT NEBULA EST
VIDÉOS, 2013-2014

YANN LEGUAY
HARDWARE
PIERRES SCULPTÉES, 2013-2017

LUCE MOREAU
RUCHES HÉMICYCLE
SCULPTURE, 2016
LA PROCESSION
PHOTOGRAMME VIDÉO, 2017
BRÈCHES
SCULPTURES, IMPRESSION 3D, 2016

ONE LIFE REMAINS / ANDRÉ BERLEMONT, BRICE LEROY, KEVIN LESUR, FRANCK WEBER
GENERATIONS
JEU VIDÉO, 2010-2016

PAUL DESTIEU
SUBPRIME, PAVILLON #1, #2, #3
TRANSFERT ET ENCRE SUR PAPIER, 2011
MÉDITATION SUR LA MÉTHODE
VIDÉO, 2013

DIRECT OUT / JÉRÔME FINO, YANN LEGUAY, ARNAUD RIVIÈRE
ARCHIVES
VIDÉOS, 2015-2016

FRANZ WEST
AUDITORIUM
INSTALLATION, 12 DIVANS EN FER, TAPIS, 1992.
N° INVENTAIRE : FNAC 94273
CENTRE NATIONAL DES ARTS

AUTORAIL – GARE DE CAJARC

Jérôme Fino & Émilien Leroy




Les paysages de la vallée sont indissociables des courbes de la voie ferrée, dont la présence fantomatique interpelle les artistes chaque année. Ce film en propose une exploration incongrue et fidèle à l’esprit industriel du rail. L’autorail X 3825 en gare de Cajarc et à destination de Cahors ne partira pas de la voie 2. Il ne desservira pas les gares de Calvignac, St-Martin Labouval, St-Cirq Lapopie, St-Géry, Vers, Arcambal et son terminus Cahors. Il est sans arrêt ni départ de 11h à 18h. Tous les voyageurs sont invités à patienter en voiture de projection. Attention à la marche en descendant, assurez-vous de ne rien oublier dans le train !

JÉRÔME FINO & ÉMILIEN LEROY
DOUBLE BARRE – LE MÉTAL GLISSE SUR LES RAILS VIDÉO SONORE, BOUCLE DE 10’, 2017




The valley’s landscapes are linked to the railways whose ghostly presence appeals artists every year. This film offers a peculiar exploration that’s faithful to the industrial spirit of railway. The Autorail X 3825 in Cajarc station to Cahors won’t depart from platform 2. It won’t stop at Calvignac, St-Martin Labouval, St-Cirq Lapopie, St-Géry, Vers, Arcambal and the last station, Cahors. It doesn’t leave at 10.00 nor arrives at 18.00. All passengers are invited to wait in the projection wagon. Mind the step when you exit, and see that you didn’t leave anything in the train ! To exit, please take the pedestrian crossing. Do not mind automatic gates closing. Have a nice projection !










LAVOIR DE CALVIGNAC

Marie-Luce Nadal

L’artiste a travaillé in situ en référence à la vie des lavoirs, ces espaces tombés en désuétude et qui ont été longtemps le carrefour des communications. Précieux lieu d’interférence, moyeu de la vie sociale, le lavoir était aussi un bassin de renseignements : le linge à laver informe si bien sur la vie des familles…
À la recherche des mots, des histoires grignotées par le temps, comme un archéologue chercherait des ossements, l’artiste tente de révéler l’ossature du plus caché des mystères. Dans quelle eau coulent aujourd’hui nos histoires ? Dans quels flux s’écoulent-elles pour rejoindre bientôt l’atmosphère et composer les nuages

MARIE-LUCE NADAL
UN COURANT DONT JE NE CONNAIS PAS LA SOURCE
INSTALLATION ET PERFORMANCE LAIES PLASTIQUES, CENDRES, VEILLEUSES, PANNEAU SOLAIRE, MÉTAL, ET FRAGMENTS D’HISTOIRES, 2017

The artist worked in situ to stick to the very essence of washing places, an area for communication for centuries. It was a place to share, a pillar of social life and a goldmine for information – what you washed told a lot about the way you lived… She went looking of words, stories as an archaeologist would go looking for bones and tried to reveal the most mysterious of mysteries. Where do our stories flow nowadays ? In what flows that will join the atmosphere and create clouds ?

ROCHER DE LA BAUME – CALVIGNAC

Sylvain Huguet, Marie-Luce Nadal, Grégoire Lauvin

Sylvain Huguet – Le qr code est un type de code- barre dont le contenu peut être décodé rapidement par un smartphone. L’artiste dessine au sol un qr code actif à échelle du paysage et associe ainsi les environnements réels et virtuels : la nature et l’internet, le land art et l’art numérique, dans une relation de cohabitation plutôt que de confrontation. Le dessin peut être scanné et renvoie vers une application ou un site web. Tentez l’expérience et découvrez ce qui se cache derrière ce mystérieux motif ! « L’idée est de jouer avec le temps, celui de la nature qui change, qui pousse et le temps de l’internet, des technologies. J’interviens dans la nature à la manière d’un street-artiste et je pose un dessin graphique et identifiable par tous, symbole d’une culture populaire actuelle, comme une signature. »

Marie-Luce Nadal – Muage, n.m. Mue de nuage, voile levé plus ou moins épais selon la provenance et le mode d’extraction. Renouvellement partiel ou total de la peau d’un nuage à l’issue d’un événement climatique critique généré par l’homme. Dans sa tentative de toujours approcher les nuages et relier terre et ciel, l’artiste renverse l’usage des mots comme des outils agricoles. Devenus obsolètes après avoir labouré le sol, les charrues et araires trouvées chez des agriculteurs du coin, pointent maintenant vers le ciel et cherchent à accrocher les nuages et leurs mues.

Grégoire Lauvin conçoit des dispositifs poétiques où la machine s’hybride avec des éléments du vivant. Cette tête binaurale, orientable par le public, est l’un des points d’écoute de son projet pour la vallée. Le microphone reproduit, grâce à des oreilles artificielles, une image sonore tridimensionnelle, fidèle à ce que restitue le cerveau humain. L’ensemble des sons, captés à différents points, est restitué dans l’installation à Saint-Martin Labouval.



MARIE-LUCE NADAL
MUAGE
INSTALLATION : ARAIRES AGRICOLES, TOISONS DE MOUTONS, 2017

GRÉGOIRE LAUVIN
SPLIT SOUNDSCAPE, SUIVRE LE FLUX
TÊTE BINAURALE ORIENTABLE, 2017

SYLVAIN HUGUET
S-QRC
DESSIN AU SOL, CHAUX, 2017

Sylvain Huguet A Qr code can be read almost instantaneously by a smartphone. The artist draws a Qr code on the ground and associates what’s real (the landscape it is drawn in) and what’s virtual. nature and the Internet, land and digital art coexists. The drawing can be scanned – it leads to an app or a website. Try it and found out what’s behind this sign! “ The point is to play with time – that of nature, that changes and grows and that of the Internet, of technologies. I make an intervention in nature the way a street-artist does – I draw something recognizable by each and every one, a symbol of our modern popular culture, like a signature. ”

Marie-Luce Nadal Muage – n.m, is a word invented by the artist, a cross between mue (metamorphosis) and nuage (cloud). It means the partial or total sloughing of a cloud’s skin after a critical climactic event provoked by man. In her constant attempt to get close to clouds and to link the earth to the sky, the artist plays with words and with farming tools. now that they’ve become obsolete, local farmers’ ploughs point to the sky and try to catch the clouds and their metamorphosis.

Grégoire Lauvin creates poetical devices in which machine and living elements get together. This binaural head can be rotated by the audience. It is one of the listening spots in his project for the valley. The microphone recreates a 3D sound image thanks to artificial ears – it is faithful to what the human brain processes. The sounds recorded at other different points can be listened to in Saint-Martin Labouval.







SALLE PAROISSIALE – CALVIGNAC

Quentin Destieu


Agrandie à échelle humaine, l’architecture du premier – et dernier – micro-processeur dessiné par la main de l’Homme, le intel T 4004 (1972) prend, dans cette scénographie, la mesure de son aura mythique. Du fait de leur complexité, tous les processeurs qui suivirent furent produits par des programmes informatiques. En renouant avec un savoir-faire humain, confisqué en quelque sorte par les machines, l’artiste révèle un réseau basé sur la commutation électrique de plus de 2300 transistors, habituellement invisibles à l’œil nu. Il donne à voir une partie cachée des systèmes qui gèrent aujourd’hui nos vies, leur temporalité… et invite à considérer l’archéologie de ces nouveaux médias.


QUENTIN DESTIEU
À CŒUR OUVERT
INSTALLATION,
COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES,
BOIS, VERRE, 2017


Enlarged to the human scale, the architecture of the first and last microprocessor designed by a man – intel T 4004 (1972) – acquires a mythical aura. All the following processors were produced by computers because of their complexity. The artist re-establishes human know-how since it was seized by the machines. He reveals a network based on electric commutation of over 2300 transistors that usually can’t be seen. He lets us see a hidden part of systems that regulate our lives and invites us to consider an archaeology of these new media.

MAIRIE – ÉCOLE DE SAINT MARTIN LABOUVAL

Grégoire Lauvin

Plusieurs microphones écoutent et transmettent en temps réel les sons captés en plusieurs points de la vallée du Lot : sur le rocher de la Baume à Calvignac, au cœur d’un village, dans la rivière… La caravane est un lieu d’écoute qui invite le visiteur à explorer ces flux sonores. En se déplaçant dans cet espace, chacun peut naviguer d’un paysage sonore à l’autre. L’environnement capté est en constante évolution et se transforme selon les jours, les saisons, le temps qui passe ou le temps qu’il fait. « J’explore les notions émergentes d’espace social à travers la géographie et les modifications des pratiques de l’espace, induites par l’apparition d’internet. »

GRÉGOIRE LAUVIN
LOCUS SONUS ESA-AIX, AMU CNRS FRE PRISM
SPLIT SOUNDSCAPE, SUIVRE LE FLUX
INSTALLATION : CARAVANE NOIRE,
CASQUE, CONNEXION INTERNET,
CAPTATIONS SONORES, 2017

Several microphones record and broadcast the sounds of the Lot valley live – at rocher de la baume in Calvignac, in the middle of a village, in the river… The caravan is a listening booth that invites us to explore these flows. Depending on our position, we can switch from one sound landscape to another. The recorded environment is in constant evolution and changes depending on the days, seasons, weather or passing time. “I explore the rising notions of social space through geography and the changes on the way we apprehend space because of the Internet.”

IGUE DE CRÉGOLS

Yann Leguay

Fossilisation d’une interface informatique, l’œuvre, isolée, n’est autre qu’un clavier d’ordinateur sculpté à même la roche dans un endroit improbable, au bord de l’igue de Crégols. L’artiste crée ainsi une incohérence géologique et temporelle, au milieu de cet environnement naturel préservé. Ce travail poursuit la série « Hardware » présentée au centre d’art à Cajarc.

YANN LEGUAY
RACCOURCI CLAVIER
PIERRE SCULPTÉE, 2017

A fossilized computer interface, the work alone is a mere keyboard sculpted in stone in a peculiar place Crégols’s igue i.e. natural well. The artist creates geological and temporal incoherence amidst an uns- poiled natural environment. It is a continuation of the “ Hardware ” series exhibited at Cajarc’s centre of art.



LA GINESTIÈRE – CRÉGOLS

Paul Destieu & Colson Wood

Subprime confond insolvabilité et disparition archi- tecturale. L’œuvre fait écho à la crise du même nom qui mit à mal beaucoup de petits propriétaires. Le déploiement d’une gouttière de PVC dessine en trois dimensions l’absence d’une construction pavillonnaire. Si la valeur du bâti n’est plus pérenne, la limite de propriété devient périmètre de sécurité et confisque au visiteur le territoire de l’hab

Option de stockage revisite le traditionnel séchoir à maïs. Les artistes en modifient la structure pour intégrer des jeux de pleins et de vides. Cette pièce évoque autant une architecture en ruines que l’effondrement potentiel des cours céréaliers, voire du monde agricole. L’arrière-plan qu’il cache habituellement apparait ici en contre-forme, à la manière d’une aberration visuelle proche de celle d’un bug numérique.


PAUL DESTIEU & COLSON WOOD
SUBPRIME
SCULPTURE, BOIS, PEINTURE, STRUCTURE ALUMINIUM, PVC,
700 X 1000 X 300CM, 2011

OPTION DE STOCKAGE
SCULPTURE, BOIS, BÉTON, GRILLAGE, MAÏS, 2300 X 350 X 60 CM, 2017

This PVC gutter on its own reveals the absence of a house in 3 dimensions. Subprime is a sculpture that confounds insolvency and architectural disappearance. It echoes the eponymous crisis that harmed landlords in the uSA and in the whole world. What was built has no value anymore. What is valuable is the limit of property not as a safe investment but as a safety area that keeps viewers off the housing territory.

Option de stockage This traditional farming tool used for corn silaging and progressively abandoned over the years was reshaped by the artists. As they changed its structure, they generated a new way of looking at it that disrupts the usual landscape. This work evokes more a derelict piece of architecture than the potential meltdown of cereal exchange rate or more generally speaking of the farming industry. The usually hidden background is revealed as a visual aberration similar to a bug.

CIRQUE DE VÈNES – SAINT-CIRQ LAPOPIE

Géraud Soulhiol

Ce dessin monumental au cœur du cirque de Vènes est une tentative de changement d’échelle. L’artiste se saisit de la grille utilisée en modelage 3D pour venir l’appliquer à un relief réel. Le réseau de lignes vient par endroits souligner les plis géologiques de la roche et à d’autres en déformer les contours. L’addition de la forme naturelle de la roche et la distorsion de cette trame blanche créent une troisième forme dans laquelle la nature semble «repliée». « Mon intention est de confronter ma pratique du dessin à la “tentative” de compréhension d’un territoire réel, la vallée du Lot. Le tout, en supposant que la pratique artistique et le territoire soient des objets mutants. »

GÉRAUD SOULHIOL
LE RE-PLI, TRAME PARIÉTALE,
DESSIN MURAL, CHAUX ET SEL SUR ROCHE,
DIMENSION VARIABLE, 2017

This monumental drawing at the heart of Vènes’s cirque is an attempt to change scale. The artist applies the grid used for 3D moulding on a real and natural embossment. The network of lines underlines the rock’s geological folds in some spots, deforms its contours in others. The distorsion of this white thread added to the rock’s naturel shape created a third form in which nature seems to be “re-folded”. “My intention is to confront drawing with the ‘attempt’ to comprehend a real territory, the Lot valley. Assuming that art and territory are mutating objects.”



SITE CASTRAL – SAINT-CIRQ LAPOPIE

Quentin Destieu

Cette série de poupées Vaudou à taille humaine représente Bre Pettis, un des inventeurs américains de l’imprimante 3D. Ce dernier, après avoir largement profité de la collaboration de la communauté Open Source pour développer son projet, l’a breveté et en a fermé le code dans une optique d’enrichissement capitalistique. Ici, Quentin Destieu retourne la machine contre son propriétaire légal en réalisant une série de bustes déformés, sorte de maraboutage digital. Cette œuvre est également une condamnation du fonctionnement techno-libéral de Bre Pettis, qui en agissant de la sorte, fait voler en éclats les utopies libertaires de la cyber-communauté : partage, liberté, autonomie.

QUENTIN DESTIEU
MARABOUTAGES 3D
INSTALLATION, IMPRESSIONS 3D / PLA, TISSU, BOIS, 2017

This series of human scale voodoo dolls represents bre Pettis, one of the American inventors of the 3D printer. After he vastly benefited from the collaboration of the Open Source community to develop his project, he registered a patent and locked the code to make money out of it. Here, Quentin Destieu turns the machine back against its legal owner creating a series of misshaped chests, in a kind of digital voodoo process. It also condemns bre Pettis’s techno capitalistic approach that went totally against the utopian principles of the cyber-community – sharing, freely and autonomously.

JARDINS DES MAISONS DAURA

Paul Destieu

L’installation Midi Dix-Huit recentre le village autour du lieu des résidences d’artistes en convertissant l’atelier des Maisons Daura en un clocher alternatif. Les jardins accueillent un point d’écoute quotidien durant lequel l’Angélus, sonné aux alentours de 12h15, trouve un écho amplifié et une distorsion singulière dans l’expression de la mesure du temps. Le signal ancestral du clocher se dédouble pour déployer une expérience stéréophonique au cœur du rythme du village. À chaque jour sa volée, les sept différentes compositions restituées du lundi au dimanche répondent aux cloches de midi, oscillant entre dilatation temporelle et désorientation spatiale.

PAUL DESTIEU
MIDI DIX-HUIT, CONTRE-CLOCHER
INSTALLATION SONORE IN-SITU, 2017
Programmation : Guillaume Stagnaro

Midi dix-huit puts the village back at the heart of the artists in residence program and turns Maisons Daura’s study into an alternative bell tower. The gardens make for a listening spot in which the daily Angelus that rings around 12.15 has an amplified echo and peculiar distortion. The ancestral signal doubles up and creates a stereophonic experience at the heart of the village’s pace. The 7 different scores broadcast from Monday to Sunday echo noon’s bells and create temporal distension and spatial disorientation.

MAISONS DAURA – ATELIER PETITE MAISON

One Life Remains

Le collectif One Life Remains cherche toujours à questionner les propriétés du médium jeu vidéo, pour en tester les limites, en comprendre les enjeux et les possibilités. Ici, les quatre artistes élaborent une sorte de matière digitale, semblable à de l’eau ou du sable. Alors que la moindre activité provoque des perturbations, des changements de densité, des remous, celle-ci tend à revenir en permanence à l’uniformité. Le numérique n’est plus seulement envisagé comme un support technologique mais comme une matière plastique. Le joueur est invité à s’y déplacer en se frayant un passage à l’aide d’une manette. Il se trouve alors engagé dans une pratique esthétique où sa manipulation sans contrainte est source infinie de création.

ONE LIFE REMAINS
JEUX INVERTIS
JEU VIDÉO À PRATIQUER, 2017

One Life remains group always challenges the qualities and properties of video games in order to test its limitations and understand its aims and possibilities. The 4 artists created a sort of digital material similar to sand or water. The slightest activity causes disruptions, changes of density, turmoil but the material always stays uniform. Digital is no longer apprehended as a technological means but as plastic material. Players are invited to fight their way through it and move thanks to a joystick. Their unrestricted manipulations are an infinite source of creation.

MAISONS DAURA – SALLES

Paul Destieu et Jérôme Fino,
Géraud Soulhiol, Luce Moreau, Quentin Destieu, Yann Leguay, Direct Out.

Aux Maisons Daura, Co-Mutations invite aux déplacements dans les géographies d’un monde en mutation. Le film de Paul Destieu et Jérôme Fino, à la fois performance et making-of cinématographique, propose une collection de plan-séquences depuis les hauteurs de la vallée du Lot. La vidéo documente leurs lancements successifs à l’aide d’un mégaphone : Silence, ça tourne ! Constat de la rotation terrestre, l’expression trouve une résonance particulière dans ces paysages aux cadres évoquant la peinture romantique. Géraud Soulhiol reprend à son compte des vues satellites de la vallée pour en proposer une nouvelle topographie. Le défilement du cours de la rivière donne à voir le survol d’un paysage métamorphosé en delta.

Luce Moreau modifie les plaques de cire gaufrée confiées aux abeilles, en suivant les plans d’une station orbitale. Elle met au défi les ouvrières expérimentées de la ruche de la coloniser. Auront- elles la faculté de se détourner de leur instinct, affiné depuis plus de cent millions d’années, pour construire ce module chimérique ? Variante miniature des Maraboutages 3D présentés à la salle castrale par Quentin Destieu, la poupée de Bre Pettis est abandonnée dans un coin de l’espace d’exposition comme une relique désuète. Yann Leguay, dans un geste minimal, enroule un câble de microphone en spirale, le transformant en disque vinyle à taille humaine. Le film de Direct Out est une expérience sonore et cinétique menée sur la voie de chemin de fer désaffectée reliant Cahors à Capdenac. Il documente la balade ferroviaire d’un objet mutant, fruit de la rencontre entre une enceinte de cinéma, un essieu de wagon et un ampli 12V. Le dispositif permet de jouer de la voie ferrée et de son environnement : échos, dispersions, cavités, feedbacks végétalisés… répondent aux images naturalistes sur les restes d’un monde parallèle.

At Maisons Daura, Co-Mutations encourages you to move around in a mutating world. Part performance and part behind-the-scenes, Paul Destieu and jérôme Fino’s film features a collection of sequence-shots from the heights of the Lot valley that documents their several and successive shouts with a megaphone : Silence, ça tourne ! – Quiet on the set! In French, the expression can refer to the earth’s rotation (“tourner” means to turn). It also sounds a bit peculiar in such a romantic setting. Géraud Soulhiol offers a new topography of the valley through the use of satellite shots. The river’s flow turns it into a delta landscape.

Luce Moreau changes the bees’ embossed plaques to make them look like a space station. She challenges the beehive’s skilled workers into colonizing them. Will they be able to turn their back on their instincts to build a quixotic unit? bre Pettis’s doll is a miniature variation on Quentin Destieu’s Maraboutages 3D in the castral room. It is abandoned in a corner of the room as an obsolete relic. Yann Leguay’s minimalist gesture consists in creating a human-sized vinyl record thanks to spiralling microphone wires. Direct Out is a kinetic and sound experience led on the closed railway from Cahors to Capdenac. It documents the journey of a mutating object created from a cinema speaker, a wagon axletree and a 12V amp. The device uses the railway and its environment – echoes, dispersions, cavities, vegetal feedbacks echo the images of the remains of a parallel worked.

PAUL DESTIEU
SILENCE, CA TOURNE !
VIDÉO HD, SON, COULEUR, 2017

YANN LEGUAY
LONG PLAY (300M DE CABLE XLR)
CABLE SON, 2011

LUCE MOREAU
LES PALAIS – STATION ORBITALE
CADRES DE RUCHES PRÉSENTÉS
SUR SOCLE, 2017

QUENTIN DESTIEU
LE JEUNE
IMPRESSIONS 3D / PLA, TISSU, 2017

GÉRAUD SOULHIOL
LE HUBLOT, À TRAVERS LE DELTA
VIDÉO PROJECTION, BOUCLE, 2017

DIRECT OUT
DIRECT OUT : 724 000
VIDÉO SONORE, 20’, 2017

PROGRAMME

INAUGURATION – OPENING
SAMEDI 1ER JUILLET – A PARTIR DE 16H
VISITE DU PARCOURS EN PRÉSENCE DES ARTISTES
NAVETTE GRATUITE SUR RÉSERVATION

CONFÉRENCES ARTS ET SCIENCES / CONCERT/OBSERVATION DU CIEL DÉNOMINATEURS
SAMEDI 8 JUILLET 2017 18H – 23H SALLE DES FÊTES – SAINT-CHELS, ENTRÉE LIBRE

Des chercheurs en anthropologie, géophysique et astronomie, dialoguent avec les artistes.

18H30 Bernard Foing directeur exécutif de Lunar Expédition internationale à l’ESA. Il a développé des projets avec des artistes afin d’engager le public dans l’exploration des villages robotiques lunaires et des bases humaines.

19H30 Ewen Chardronnet, artiste, auteur, journaliste et commissaire d’exposition, contribue au développement d’œuvres collectives sur les questions éthiques et la recherche scientifique. Il a publié en 2016 « Mojave Epiphanie une histoire secrète du programme spatial américain », dont il développera le propos.

20H30 Apéro et food-truck « Babelbouche ».

21H30 Concert de Postcoïtum avec Bertrand Wolff (laptop, synthétiseur) et Damien Ravnich (batterie, pad). Le duo marrie instrumental et électronique, fait appel à des influences hybrides (idm, indie rock, son industriel).

23H00 Observation du ciel en suivant, en partenariat avec Carrefour des Sciences et des Arts.



OPENING
SATURDAY JULY 1st – STARTING AT 4PM
GUIDED TOUR BY THE ARTISTS
FREE SHUTTLE BUS UPON RESERVATION

COMMUNS – ART AND SCIENCE CONFERENCES / CONCERT / SKY OBSERVATION
SATURDAY, JULY 8TH 2017 18H – 23H VILLAGE HALL – SAINT-CHELS, FREE INTRANCE

Anthropology, geophysics and astronomy researchers discuss with artists.

18.30 Bernard Foing executive director of international Lunar expedition at ESA. He worked with artists in order to have audiences be part of the exploration of lunar robotic villages and human bases.

19.30 Ewen Chardronnet, artist, author, journalist and commissioner, contributes to the development of collective morks dealing with ethical issues and scientific research. He published in 2016 “Mojave epiphanie a secret history of the American space program”, which he will develop.

20.30 Aperitif and “babelbouche” food-truck.

21.30 Postcoïtum concert with Bertrand Wolff (laptop, synthesizer) and Damien Ravnich (drums, pad). Their instrumental electronic music draws from idm, indie rock, industrial music.

23.00 Sky observation


CONCERT DISPERSÉS
DIMANCHE 2 JUILLET – 18H – SUNDAY JULY 2nd – 6PM
LES MAISONS DAURA

Spécialement pour Co-Mutations, le trio Direct Out (Yann Leguay, Jérôme Fino, Arnaud Rivière) organise une nuit en dérive lotoise. Une batterie dans le jardin des Maisons Daura, un combat de clocher, une performance au fond de l’igue de Crégols, la grotte des brigands illuminée et une quadriphonie du GMEA (Albi) servie sur le plateau du Bournac de Garrigou.

AVEC : JOHAN MAZÉ, PAUL DESTIEU, FREDERIC GERARD DANIEL, SONIA SAROYA, EDOUARD SUFRIN, GUILHEM ALL, PEDILUVE BANQUISE, AUTOKNACK, FRED ALSTADT, ARNAUD RIVIERE, YANN LEGUAY, AYMERIC DE TAPOL, ETC.

CONCERT DISPERSÉS
SUNDAY JULY 2nd – 6PM
LES MAISONS DAURA

For Co-Mutation only, Direct Out trio wanders through the Lot night. A drum set in the gardens of Maisons Daura, a tower bell fight, a performance from the bottom of Crégols igue, illumination of the robbers’ cave and GMEA (Albi) quadriphonia on Bournac de Garrigou plateau.


WITH : JOHAN MAZÉ, PAUL DESTIEU, FREDERIC GERARD DANIEL, SONIA SAROYA, EDOUARD SUFRIN, GUILHEM ALL, PEDILUVE BANQUISE, AUTOKNACK, FRED ALSTADT, ARNAUD RIVIERE, YANN LEGUAY, AYMERIC DE TAPOL, ETC.

MÉDIATION & INFOS PRATIQUES

Une médiatrice vous accompagne d’œuvre en œuvre pour vous faire découvrir le travail des artistes et le magnifique environnement de la vallée du Lot.

LES MERCREDIS JUILLET – AOÛT / 10H-13H
DÉPART : MAISONS DAURA, SAINT-CIRQ LAPOPIE,
ARRIVÉE : MAGCP, CENTRE D’ART CONTEMPORAIN, CAJARC.
VÉHICULE INDISPENSABLE. 4 €, ADHÉRENTS 2 € RÉSERVATION CONSEILLÉE

ATELIERS POM*POMPIDOU !
JEUDIS 13, 20 & 27 JUILLET & 3-10-17 AOÛ T / 10H-12H – MAGCP / CENTRE D’ART
MERCREDI 09 AOÛT / 15H-17H –
PLACE FRANÇOISE SAGAN À CAJARC
7 € PAR ENFANT (5 ANS — 12 ANS) RÉSERVATION 05 65 40 78 19

Ces rendez-vous ludiques et créatifs allient une visite jeune-public et un atelier de pratique. Les enfants sont invités à réaliser des créations originales en lien avec Co-Mutations.

HORAIRES D’OUVERTURE :
TOUS LES JOURS SAUF LE LUNDI 11H-13H / 14H-18H
POINTS D’ACCUEIL CAJARC : MAGCP CENTRE D’ART
SAINT CIRQ LAPOPIE : MAISONS DAURA
TOUR DE FAURE : LES P’TITS VÉLOS




A guide will come along to tell you about the artists and their work and about the Lot valley’s wonderful setting.


WEDNESDAYS JULY – AUGUST / 10H-13H

FROM : MAISONS DAURA, SAINT-CIRQ LAPOPIE,
TO : MAGCP, CONTEMPORARY ART CENTRE, CAJARC. WITH CAR ONLY. 4 €, MEMBERS 2 € RESERVATION RECOMMENDED


WORKSHOPS POM*POMPIDOU !

THURSDAYS JULY 13TH, 20TH, 27TH & AUGUST 3RD-10TH-17TH / 10H-12H – MAGCP / ART CENTRE
WEDNESDAY AUGUST 09TH / 15H-17H
SQUARE FRANÇOiSE SAGAN IN CAJARC
7 € PER CHILDREN (5 TO 12 YEARS)

05 65 40 78 19

A fun and creative moment mixing guided tour for the youth and workshop. Children are invited to create something related to the Parcours Co-Mutations

OPENING SCHEDULES EVERYDAY EXCEPT ON MONDAY 11H-13H / 14H-18H
RECEPTION CAJARC : MAGCP ART CENTRE
SAINT CIRQ LAPOPIE : MAISONS DAURA TOUR DE FAURE : LES P’TITS VÉLOS



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